dimanche 21 septembre 2014

Damien Piller, les œuvres caritatives de Damien Piller

Qui, à Fribourg, ne connaît pas Damien Piller ? Avocat, entrepreneur, bâtisseur, homme de culture… Il fait partie des personnalités fribourgeoises les plus actives et les plus influentes. J’ai donc décidé de réaliser un article sur cet acteur majeur du développement local. C’est au cours de mes recherches que j’ai découvert un Damien Piller « homme de cœur », plus discret et moins connu, et l’idée m’est venue de vous le faire découvrir aussi. « J’aime mon canton, j’estime qu’on a chacun notre part de responsabilité, qu’il faut chacun, à notre niveau, essayer de faire ce qu’on peut pour faire avancer les choses. » Damien Piller

Damien Piller et l’engagement culturel

 

Sur le plan culturel, on peut dire que Damien Piller « fait avancer les choses ». Outre son précieux engagement auprès de Radio Fribourg et la Télé.ch, j’ai appris qu’il avait été président de la Concordia, le corps de visite officiel de la ville de Fribourg. Il a aussi présidé une fondation qui cherche à faire bouger le dossier du Théâtre de Fribourg. Autant de projets qui montrent que M. Piller sait s’impliquer et engager son nom pour faire rayonner la ville et le canton. Damien Piller et l’engagement social Sur le plan social, on retrouve le même investissement de longue date. Damien Piller a été pendant 20 ans membre du comité de direction de l’association St-camille qui s’occupe de personnes handicapées physiques, notamment à travers la création d’un atelier-foyer qui a permis de développer une activité dans le domaine de l’informatique. Peu le savent, mais Damien Piller s’est aussi engagé dans le combat contre la drogue, en rejoignant le conseil d’administration de l’institution « Le Tremplin ». Aujourd’hui encore, il préside la fondation « Rose d’automne », qui a construit et aménage plus de 50 appartements pour permettre aux personnes âgées de rester autonomes. Hyperactif de nature, Damien Piller fait partie de ces hommes qui transforment systématiquement leurs convictions en actions. Et quand il est question de s’investir pour le bien-être de ses concitoyens, on lui reconnait la même énergie et la même efficacité que dans ses autres domaines d’activité.

mardi 4 février 2014

DAMIEN PILLER : «SEPT SERA SURPRENANT ET NOVATEUR»

Damien Piller Interview

Le prochain défi à relever sur le plan fribourgeois est de ne pas faire perdre à Fribourg le train des médias électroniques, qui prend corps à une vitesse impressionnante.» Dans les colonnes du journal L’Objectif, en septembre dernier, Damien Piller avait déjà évoqué les mutations du secteur de la presse. 

«Il s’agit d’anticiper plutôt que de subir», avait ajouté l’avocat et homme d’affaires fribourgeois. Désormais, des paroles sont nées des actes. Damien Piller a racheté L’Objectif et souhaite apporter un souffle nouveau aux médias fribourgeois en investissant dans le lancement de Sept.ch. Entretien.

Pourquoi avoir acheté L’Objectif?
Damien Piller : Cette acquisition est d’abord la conséquence de la volonté de Jean-Marc Angeloz, fondateur et directeur de L’Objectif. Lui qui a porté ce projet pendant vingt ans m’a abordé il y a quelques mois me confiant qu’il cherchait un investisseur. Il désirait remettre son bébé. Avant de me décider, je voulais trouver une personnalité forte, professionnelle et crédible. J’ai alors abordé Patrick Vallélian qui m’a demandé de lui donner une carte blanche pour développer un nouveau média pour le canton de Fribourg et plus largement la Suisse romande.

Quel est le résultat de cette carte blanche?
Damien Piller : Nous avons très rapidement convenu de repenser le journal papier et de créer un nouveau média qui combinera le meilleur des technologies digitales et le meilleur de l’écrit. Notre plateforme internet servira de moteur pour le journal papier qui changera son rythme de parution pour mieux coller à l’air du temps. Le titre à venir ne sera plus bimensuel comme L’Objectif, mais hebdomadaire. Et à la différence de la publication actuelle, publiée sur du papier journal, elle sera imprimée sur du papier magazine. Le rachat de L’Objectif permet en outre d’entamer cette aventure innovante avec une base solide. On ne part pas de zéro. Un tirage de 10000 exemplaires existe déjà. Le titre est très attractif pour les publicitaires. En outre, nous comptons étoffer l’offre des annonces grâce au mariage entre l’internet et le print.

Que va-t-il se passer pour les abonnés de l’Objectif?
Damien Piller : Je tiens à les rassurer. Ils sont au coeur de notre projet. Nous souhaitons plus d’interactivité avec eux. Et concrètement, ils seront automatiquement abonnés au nouveau média, sous sa forme internet et papier. Nous voulons les remercier pour leur confiance et surtout leur fidélité.

Et pour les annonceurs de L’Objectif?
Damien Piller : Les contrats actuels les liant à L’Objectif seront honorés comme il se doit. Nous avons besoin d’eux pour aller de l’avant. J’espère également pouvoir compter sur l’esprit fribourgeois pour appuyer cette initiative média novatrice.

Quel sera le contenu du nouveau média?
Damien Piller : Patrick Vallélian, qui dirige une équipe d’une dizaine de personnes, travaille à fond pour proposer un média attractif et précurseur dont la sortie est prévue au plus tard au printemps 2014. Il s’agira de proposer du journalisme de qualité, novateur, des enquêtes inédites, des reportages multimédias. Je peux vous dire qu’il sera très surprenant. L’idée est de devenir un laboratoire de l’information du futur. En outre, nous avons créé une société pour soutenir cette initiative.

Quel est son nom ?
Damien Piller : L’entreprise s’appelle Sept.ch. Elle sera innovante et surprenante. En revanche, je ne peux pas rentrer dans les détails. Le chantier avance à grands pas avec une équipe pleine d’enthousiasme et de talent. Je préfère laisser l’effet de surprise. Mais une chose est certaine, Fribourg va jouer un rôle majeur dans les nouveaux médias et les nouveaux modes de consommation de l’information.

Existe-t-il un délai pour mener à bien le projet?
Damien Piller : Avec Patrick Vallélian, nous nous sommes donnés le temps nécessaire pour réussir. Cela nécessite un effort financier conséquent. D’ailleurs, le projet est également ouvert à d’autres investisseurs. Par contre, mon engagement s’inscrit dans le cadre d’une mission tendant à un pluralisme au niveau des médias fribourgeois, qui ont prouvé leur importance en Suisse. Je crois également aux nouveaux médias et aux technologies de l’information. Les écrans sont partout et pour tout le monde. L’important est de montrer que Fribourg est un canton dynamique et tourné vers l’avenir.

D’où vous vient une telle passion pour les médias, vous qui êtes président du conseil d’administration de Radio Fribourg et membre de la télévision régionale la Télé?
Damien Piller : Avant d’ouvrir mon étude d’avocat, en 1989, j’ai été Lieutenant de Préfet de la Sarine pendant cinq ans. J’avais été chargé par le préfet de l’époque, Hubert Lauper, de traiter le dossier de Radio Sarine. La radio locale avait obtenu sa concession, mais se retrouvait  dans une situation financière quasiment inextricable. Les gens qui s’en occupaient ont frappé à la porte de la préfecture pour demander de l’aide. C’est alors que nous avions créé la société de Radio Fribourg, avec l’aide prépondérante du groupe Saint-Paul. La concession avait été transférée, un paiement de 100’000 francs avait été effectué à l’Association Radio Sarine, ce qui lui avait permis d’éviter le dépôt de bilan. C’est dès ce moment que j’ai commencé à m’intéresser de près au monde de la presse et de l’information.

Et aujourd’hui, quel regard portez-vous sur ce petit monde en mutation?
Damien Piller : Je reste persuadé qu’il faut réinventer de nouveaux modes de fabrication et de diffusion de l’information. Il ne faut pas avoir peur du profond remodelage que vit les médias. Les entreprises de presse, confrontées à la baisse de la publicité, sont en crise et à la recherche de solutions. De mon côté, je me dis qu’il vaut la peine de faire des expériences et de lancer un nouveau support. Je me réjouis de voir l’impact de notre projet sur le public.

Mais vous parliez des difficultés du milieu, qui vous considérera très voire trop optimiste de vous lancer à une telle époque, non?
Damien Piller : Si on me dit qu’on déborde d’optimisme, que nous sommes utopiques Patrick Vallélian et moi, alors je répondrai que ce n’est pas en ne faisant rien qu’on avance. Bien sûr, il est moins compliqué d’attendre, d’observer les évolutions du marché, de regarder les autres se casser les dents pour ensuite choisir la recette qui fonctionne le mieux. Notre démarche est différente. Elle cherche à voir ce que nous pouvons apporter d’autre, à découvrir de nouveaux talents, explorer de nouvelles technologies et ainsi montrer le dynamisme de Fribourg.

Avec quelle indépendance ?
Damien Piller : J’attache une importance capitale à l’autonomie de la rédaction. Je n’ai jamais donné une quelconque instruction dans le cadre de ma présidence à Radio Fribourg, voire dans ma fonction d’administrateur de La Télé. Chacun doit rester à sa place. On n’utilise pas la presse comme outil de propagande politique ou économique. La presse est primordiale dans sa mission d’information, c’est un vecteur de connaissances intellectuelles, de savoir, de découvertes sur un canton, une région, un pays. J’y reviens, le but est d’ajouter une corde à l’arc médiatique fribourgeois qui bouillonne en termes de cultures, d’université, d’écoles, de projets. Il y a de belles passerelles à bâtir.

Texte : SEPT
Photo : Custom Design
Article original sur ObjectifSept : http://www.objectifsept.ch/damien-piller-sept-sera-surprenant-et-novateur/
Article Damien Piller dans l'Objectif : http://www.lobjectif.ch/invite/invite_521.pdf